Stopper la faillite silencieuse des universités. Un état des lieux à lire, à signer, à diffuser.
"La LRU m'a tuer" :
Deux années passées à ne plus faire que des évaluations d'étudiants, de collègues, préparation de l'évaluation de notre groupe de recherches, des tonnes de CV différents pour diverses instances, des batailles informatiques avec des logiciels qui ne marchent pas, préparation de dossiers pour un poste de Professeur des Universités sur des postes fléchés sur des profils de candidats tellement précis qu'il ne manquait plus que leur état-civil, date de naissance, numéro de sécu et NUMEN, commissions de recrutement constituées de collègues non compétents dans la discipline (pas d'anglicistes pour moitié pour des postes d'anglicistes, guerres intestines où ceux qui cherchent le moins et enseignent le moins - car ils sont déchargés d'enseignement pour gérer la boutique - gèrent aussi leur rancœur de ne pas avoir continué à faire le métier pour lequel ils étaient payés. Ils étaient pourtant dans les manifs avec nous, à crier haut et fort, mais se sont empressés de faire fructifier leur maigre capital d'intelligence au service :
1) de leurs petits intérêts personnels ;
2) de la bêtise et de la fourberie la plus crasse.
J'enrage encore du fin fond de la fin de mon Congé de Longue Maladie, alors que je m'apprête à prendre une retraite pour carrière longue à passer ma vie à m'occuper des enfants des autres, des étudiants, des futurs- et déjà- citoyens.
Enseignante passionnée en cours de réparation, encore très fâchée d'avoir craqué sous les coups abrutissants.
Signer pour les collègues, pour les amis, pour que cette patiente destruction calamiteuse cesse, enfin.
https://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/minist%C3%A8re-de-l-%C3%A9ducation-nationale-de-l-enseignement-sup%C3%A9rieur-et-de-la-recherche-tribune-le-changement-%C3%A0-l-universit%C3%A9-et-dans-la-recherche-c-est-maintenant
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