Tu as fui l'ennui, par peur de t'ennuyer.
Tu as fui. Tu as marché, couru, nagé, randonné, crapahuté, travaillé à tes départs, organisé tes activités, boulonné, trimé, marné, harassée, épuisée et heureuse de ta trouvaille.
Tu as fui l'ennui. Même quand il n'était pas là. Tu t'es remplie, gavée, goinfrée de musique, de scène, de boulot, d'attention à l'autre. Tu fuyais, tu fuyais la fuite, ça fuitait de partout. Tu as crains de t'ennuyer.
Tu as accepté l'ennui. Tu ne t'ennuies plus. Tu es reposée. Nul ennui. Nulle fatigue. Un grand calme qui ne te ressemble pas a pris possession de toi.
Ce calme-là, c'était toi.
Tu ne le savais pas.
© Simone Rinzler | 21 novembre 2014 - Tous droits réservés
Ce calme-là, c'était toi.
Tu ne le savais pas.
© Simone Rinzler | 21 novembre 2014 - Tous droits réservés
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