Souricette est autoritaire.
Elle veut plier le monde à son désir.
"Je ne comprends pas pourquoi ils continuent à faire comme ça !", répète-t-elle.
Elle est persuadée qu'elle a raison.
Elle s'entête, elle répète :
"Mais pourquoi tu ne fais pas comme moi !?! C'est pourtant simple, non ?"
Elle entre dans des colères terribles, des arguties, des discussions et des disputes homériques.
Elle veut que tout le monde fasse comme elle.
Que tout le monde pense comme elle.
On dirait qu'elle ne comprend pas que le reste du monde n'est pas elle.
"Comment ça ?
Bien sûr que si que je comprends. C'est toi qui ne comprends rien !"
Souricette voudrait bien être gentillette, mais c'est plus fort qu'elle. Il faut qu'elle fasse sa cheftaine, faut qu'on fasse comme elle, faut qu'on pense comme elle !
"Tu n'y es pas du tout !", rétorque-t-elle.
"Moi, ce qui m'intéresse, c'est de forcer à penser. D'enseigner à penser. Penser contre le vent. Penser contre la pensée dominante, contre la doxa, contre tout ce qui devient une idéologie quotidienne dès lors que l'on ne voit plus que c'est en train de devenir une religion, contre toute adhésion innocente au dernier courant. Ce qui m'intéresse, c'est de faire avancer la pensée !
Ça te dérange ? Tu trouves ça autoritaire. Que penses-tu donc de ce qui t'es imposé et que tu adoptes comme un mouton sans jamais t'interroger ?
Je ne dis pas qu'il faut s'interroger sur tout ! Là, pour le coup, tu deviendrais fou, vraiment fou. On ne peut pas s'interroger sur tout, sinon, on ne fait plus rien, on ne vit plus rien. On ne fait que penser, et il n'y a pas que la pensée dans la vie. Si on pense sans arrêt, à tout ce que l'on fait ou ne fait pas, on ne vit plus sa vie, on entre dans la sphère d'une intranquillité pérenne, on est en permanence sur le qui-vive, aux aguets, non pas de ce qui fait avancer la joie au cœur, mais aux aguets de ce qu'on pourrait encore chercher pour s'empoisonner davantage qu'on s'empoisonne la vie.
Moi, ce qui me rendrait autoritaire, je ne vois pas trop ce que cela pourrait être, dans ma vie privée. Je n'ai rien à imposer à qui que ce soit. Rien. Tu n'es pas moi. Je ne suis pas toi. Tu le sais et je le sais. Moi, ce qui m'ennuie, c'est de continuer à te voir te faire du mal quand tu pourrais, un peu, au moins de temps en temps, essayer de te faire, sinon du bien, du moins, peut-être, un petit peu moins de mal. On dirait que tu aimes ton mal. Tu aimes ta maladie. Tu la chéris. Tu ne veux pas t'en défaire. Tu la berces, tu la dorlotes.
Et quand on t'asticote un peu trop, tu fais ton "Je rentre dans ma grotte. Je vais très bien. Je suis très bien tout seul."
Ça te dérange ? Tu trouves ça autoritaire. Que penses-tu donc de ce qui t'es imposé et que tu adoptes comme un mouton sans jamais t'interroger ?
Je ne dis pas qu'il faut s'interroger sur tout ! Là, pour le coup, tu deviendrais fou, vraiment fou. On ne peut pas s'interroger sur tout, sinon, on ne fait plus rien, on ne vit plus rien. On ne fait que penser, et il n'y a pas que la pensée dans la vie. Si on pense sans arrêt, à tout ce que l'on fait ou ne fait pas, on ne vit plus sa vie, on entre dans la sphère d'une intranquillité pérenne, on est en permanence sur le qui-vive, aux aguets, non pas de ce qui fait avancer la joie au cœur, mais aux aguets de ce qu'on pourrait encore chercher pour s'empoisonner davantage qu'on s'empoisonne la vie.
Moi, ce qui me rendrait autoritaire, je ne vois pas trop ce que cela pourrait être, dans ma vie privée. Je n'ai rien à imposer à qui que ce soit. Rien. Tu n'es pas moi. Je ne suis pas toi. Tu le sais et je le sais. Moi, ce qui m'ennuie, c'est de continuer à te voir te faire du mal quand tu pourrais, un peu, au moins de temps en temps, essayer de te faire, sinon du bien, du moins, peut-être, un petit peu moins de mal. On dirait que tu aimes ton mal. Tu aimes ta maladie. Tu la chéris. Tu ne veux pas t'en défaire. Tu la berces, tu la dorlotes.
Et quand on t'asticote un peu trop, tu fais ton "Je rentre dans ma grotte. Je vais très bien. Je suis très bien tout seul."
"Très bien, mon cul !" Si tu étais si bien que cela, tu ne nous en parlerais pas deux heures durant, à être au centre de nos discussions, à chercher toujours à argumenter, contre-argumenter, les bras croisés, fermé, le dos tendu, les épaules raides et le cerveau rigide, arc-bouté à ta rationalité.
La rationalité, tu vois bien que cela ne marche pas. Si ça marchait, on ne serait pas là, à parler comme ça, et moi, à te paraître autoritaire. Tu n'aimes pas que l'on te tienne tête. Qu'on tienne tête à tes raisonnements foireux dont tu vois bien, tu sais bien qu'ils ne sont que mensonges à toi-même.
Souricette est autoritaire ? En es-tu bien sûr ?
La rationalité, tu vois bien que cela ne marche pas. Si ça marchait, on ne serait pas là, à parler comme ça, et moi, à te paraître autoritaire. Tu n'aimes pas que l'on te tienne tête. Qu'on tienne tête à tes raisonnements foireux dont tu vois bien, tu sais bien qu'ils ne sont que mensonges à toi-même.
Souricette est autoritaire ? En es-tu bien sûr ?
Et si Souricette était généreuse et voulait t'aider à penser autrement ? Pour ton bien. À sortir de tes schémas de défense. À penser par toi-même, vraiment penser, et non pas à penser à travers chaque nouvelle religion qui passe devant toi et te promet un bonheur auquel tu ne parviens pas.
Ton malheur est juste d'être un peu trop intelligent, d'accorder trop d'importance à ta tronche.
D'être un orgueilleux de la pensée.
de croire que tu penses, quand tu ne fais que suivre la secte de ceux qui se croient supérieurs, la sectes des SuperManS et SuperWomanS de l'ère, qui se tuent à se croire supérieur à tout et s'amenuisent de jour en jour, emprisonnés dans une fausse toute-puissance qui les achève, lentement, patiemment, tant qu'ils ne sont pas prêts à lâcher les illusuions qu'on leur a fourré dans le crâne, le plus souvent en toute bonne foi. On n'échappe pas à la société dans laquelle on vit. c'est très difficile d'y échapper; il faut pour cela vraiment prendre le temps de réfléchir. Accepter de se faire aider. Accepter de demander de laide. De dire : je suis tout petit, je suis fragile. Aide-moi ! Je n'y arrive pas tout seul !
Allez, ravale ta morve, ravale ta morgue. Tu vois bien qu'il n'en sortira jamais rien de bien. Jamais rien de bien n'en est jamais sorti.
Et pendant ce temps, ton corps dépérit, ton cœur se durcit, ta queue s'amollit, ton amour s'étiole.
Elle se morfond de te voir si mal, ne sais plus comment t'aider. Tu ne veux pas être aidé.
Ton refrain, c'est comme le fils d'une amie, devenu chef d'orchestre, et qui, tout petit déjà, disait : "Moi tout seul !". Petit bonhomme !
Oui. Mais toi. Toi tout seul, tu vois ce que ça donne ? T'es fier de ce que tu fais ? De ce que tu te fais ?
Moi, ce n'est pas tant que je sois en colère, comme tu l'as dit. Ce n'est pas une colère. Juste une incompréhension, comme j'ai été dans l'incompréhension, moi aussi, autrefois. Et comme je risque toujours du retomber. Sans le savoir. Sans m'en rendre compte.
Ton malheur est juste d'être un peu trop intelligent, d'accorder trop d'importance à ta tronche.
D'être un orgueilleux de la pensée.
de croire que tu penses, quand tu ne fais que suivre la secte de ceux qui se croient supérieurs, la sectes des SuperManS et SuperWomanS de l'ère, qui se tuent à se croire supérieur à tout et s'amenuisent de jour en jour, emprisonnés dans une fausse toute-puissance qui les achève, lentement, patiemment, tant qu'ils ne sont pas prêts à lâcher les illusuions qu'on leur a fourré dans le crâne, le plus souvent en toute bonne foi. On n'échappe pas à la société dans laquelle on vit. c'est très difficile d'y échapper; il faut pour cela vraiment prendre le temps de réfléchir. Accepter de se faire aider. Accepter de demander de laide. De dire : je suis tout petit, je suis fragile. Aide-moi ! Je n'y arrive pas tout seul !
Allez, ravale ta morve, ravale ta morgue. Tu vois bien qu'il n'en sortira jamais rien de bien. Jamais rien de bien n'en est jamais sorti.
Et pendant ce temps, ton corps dépérit, ton cœur se durcit, ta queue s'amollit, ton amour s'étiole.
Elle se morfond de te voir si mal, ne sais plus comment t'aider. Tu ne veux pas être aidé.
Ton refrain, c'est comme le fils d'une amie, devenu chef d'orchestre, et qui, tout petit déjà, disait : "Moi tout seul !". Petit bonhomme !
Oui. Mais toi. Toi tout seul, tu vois ce que ça donne ? T'es fier de ce que tu fais ? De ce que tu te fais ?
Moi, ce n'est pas tant que je sois en colère, comme tu l'as dit. Ce n'est pas une colère. Juste une incompréhension, comme j'ai été dans l'incompréhension, moi aussi, autrefois. Et comme je risque toujours du retomber. Sans le savoir. Sans m'en rendre compte.
Accepte.
Accepte donc que ton mode de pensée est logique, mais qu'il est vicié.
Que tu as besoin de l'Autre.
Besoin des autres.
Pour aller mieux.
Ça les ennuie tellement de te voir souffrir tant, héautontimorouménos, bourreau de toi-même.
Arrête de te complaire dans ton romantisme sombre. Essaie un peu, ne serait-ce qu'un peu, d'écouter et surtout d'entendre ce que tes amis essaient de te dire et que tu n'entends pas.
Arrête de te complaire dans ton romantisme sombre. Essaie un peu, ne serait-ce qu'un peu, d'écouter et surtout d'entendre ce que tes amis essaient de te dire et que tu n'entends pas.
Écoute, entends ce que Souricette a à te dire. Tu la crois en colère. Elle se sent autoritaire. Pour un peu, elle se prendrait pour une nouvelle convertie qui cherche à te faire entrer dans sa secte à elle, dans son idéologie, sa religion personnelle.
Elle se le demande.
Sincèrement.
Elle se demande si elle n'y va pas trop fort.
Mais si tes amis, les amis de tes amis, les vrais, ne te disent pas ce qui est susceptible de te faire prendre conscience que tu t'enfermes et que tu t'enferres, qui donc te le dira ?"
Elle se le demande.
Sincèrement.
Elle se demande si elle n'y va pas trop fort.
Mais si tes amis, les amis de tes amis, les vrais, ne te disent pas ce qui est susceptible de te faire prendre conscience que tu t'enfermes et que tu t'enferres, qui donc te le dira ?"
Souricette et Souriceau y vont trop fort ?
Ils te paraissent agressifs.
Ce ne sont pas eux qui t'agressent.
C'est l'idée que tu pourrais avoir tort qui t’agresse.
Si fort que tu serais prêt à mordre, à les mordre.
Tu ne mords que toi-même. Et ton amour, qui dépérit et se soucie de toi, de vous, de votre amour. Sincère. Réel. Tangible.
Elle s'étiole. Elle patiente. S'impatiente. Et toi, toujours, tu argumentes, tu parles, tu réfléchis.
Laisse-toi aller à écouter. Laisse-toi aller. Laisse-toi. Laisse. Là. Là. Détends-toi. Là. Là. Là..."
Ils te paraissent agressifs.
Ce ne sont pas eux qui t'agressent.
C'est l'idée que tu pourrais avoir tort qui t’agresse.
Si fort que tu serais prêt à mordre, à les mordre.
Tu ne mords que toi-même. Et ton amour, qui dépérit et se soucie de toi, de vous, de votre amour. Sincère. Réel. Tangible.
Elle s'étiole. Elle patiente. S'impatiente. Et toi, toujours, tu argumentes, tu parles, tu réfléchis.
Laisse-toi aller à écouter. Laisse-toi aller. Laisse-toi. Laisse. Là. Là. Détends-toi. Là. Là. Là..."
Souricette a abandonné la partie. Elle débarrasse. S'affaire. Range. Va, vient, volète, s'en va, revient. Elle ne tient pas en place. Elle s'enfonce dans le silence et l'activité.
Sans le savoir, elle pense.
Puis va s'asseoir dans son fauteuil.
La discussion, vive, argumentée, continue, à feu nourri. Souricette n'y prend plus part.
Actions speak louder than words, c'est sa devise, chaplinienne, qu'elle met en œuvre inconsciemment, machinalement, depuis qu'elle a cessé de se prendre la tronche avec la dispute, le plaisir de l'agôn, de la lutte linguistique.
Ça ne l'amuse plus, d'avoir raison.
Elle sait qu'elle peut faire mieux.
Elle est lassée.
Elle se retire de cette discussion qui ne mène à rien, chacun bien planté sur sa manière de voir.
Tout est trop ancré. Il faudrait un miracle pour que ça décante, pour que ça évolue enfin. Elle sait que ce miracle arrivera. Que tout à coup, le ton baissera. Que ça se terminera dans la chaleur de l'amitié.
Alors, elle laisse faire. Sans elle. Elle laisse Souriceau, l'inlassable, l'insatiable continuer à argumenter. Pied à pied. Terre à terre. Elle le laisse batailler. Elle sait que tout le monde l'aime bien, aime bien l'écouter, malgré ses manières parfois bourrues, parfois burtales. Ce n'est pas le genre de gars à te bercer dans l'illusion, ce gars-là. Un Souriceau, un vrai, Le Mauriceau !
Il est d'une patience ! Autoritaire ?, lui aussi ? Comme elle. Ni plus. Ni moins. C'est avec lui qu'elle a appris à lâcher du lest, à tenir le point, le point de l'amour. C'est contre lui qu'elle a appris à abandonner le terrain quand tout semble perdu, inutile, sans raison.
Elle n'est pas aussi patiente. Peut-être-même, finalement, un peu moins ardente.
Souriceau bataille. Ils sont deux. Ils se parlent. S'écoutent. Mais ne peuvent se convaincre. Beaucoup de respect, d'amitié. D'intelligence. Mais rien ne peut convaincre l'autre. La situation, en boucle depuis longtemps semble ne plus pouvoir évoluer.
Ça ne l'amuse plus, d'avoir raison.
Elle sait qu'elle peut faire mieux.
Elle est lassée.
Elle se retire de cette discussion qui ne mène à rien, chacun bien planté sur sa manière de voir.
Tout est trop ancré. Il faudrait un miracle pour que ça décante, pour que ça évolue enfin. Elle sait que ce miracle arrivera. Que tout à coup, le ton baissera. Que ça se terminera dans la chaleur de l'amitié.
Alors, elle laisse faire. Sans elle. Elle laisse Souriceau, l'inlassable, l'insatiable continuer à argumenter. Pied à pied. Terre à terre. Elle le laisse batailler. Elle sait que tout le monde l'aime bien, aime bien l'écouter, malgré ses manières parfois bourrues, parfois burtales. Ce n'est pas le genre de gars à te bercer dans l'illusion, ce gars-là. Un Souriceau, un vrai, Le Mauriceau !
Il est d'une patience ! Autoritaire ?, lui aussi ? Comme elle. Ni plus. Ni moins. C'est avec lui qu'elle a appris à lâcher du lest, à tenir le point, le point de l'amour. C'est contre lui qu'elle a appris à abandonner le terrain quand tout semble perdu, inutile, sans raison.
Elle n'est pas aussi patiente. Peut-être-même, finalement, un peu moins ardente.
Souriceau bataille. Ils sont deux. Ils se parlent. S'écoutent. Mais ne peuvent se convaincre. Beaucoup de respect, d'amitié. D'intelligence. Mais rien ne peut convaincre l'autre. La situation, en boucle depuis longtemps semble ne plus pouvoir évoluer.
Puis tout à coup, Souricette te parle depuis son fauteuil où elle s'est installée, en spectatrice, en auditrice, attentive.
Son ton a changé. Elle parle avec douceur.
Avec autorité aussi.
Elle sent que tu l'écoutes.
Et que tu l'entends.
Tout le monde s'est tu.
Devant la clarté de la solution qu'elle a trouvé, en allant et venant, de la cuisine au salon, en cherchant comment se faire entendre, comment faire pour que tu puisses écouter et vraiment entendre.
Moment magique. Silence des corps intéressés. Illuminés par la simplicité.
Tu lui dis : "Tu peux répéter ?". "Attends, tu peux répéter ce que tu viens de dire là ?" Non, elle ne peut pas.
Elle le dit : "Non, je ne peux pas."
Elle pense "Débrouille-toi", mais ne le dit pas. Elle pense que tu as entendu et que feras tout ce que tu pourras, si jamais la conversation ne reprends pas pas au départ.
Elle ne veut pas perdre la magie de cet instant. Elle est épuisée. C'est venu sur l'instant. Ce n'est pas préparé. Elle a juste trouvé le chemin pour que tu entendes.
Son ton a changé. Elle parle avec douceur.
Avec autorité aussi.
Elle sent que tu l'écoutes.
Et que tu l'entends.
Tout le monde s'est tu.
Devant la clarté de la solution qu'elle a trouvé, en allant et venant, de la cuisine au salon, en cherchant comment se faire entendre, comment faire pour que tu puisses écouter et vraiment entendre.
Moment magique. Silence des corps intéressés. Illuminés par la simplicité.
Tu lui dis : "Tu peux répéter ?". "Attends, tu peux répéter ce que tu viens de dire là ?" Non, elle ne peut pas.
Elle le dit : "Non, je ne peux pas."
Elle pense "Débrouille-toi", mais ne le dit pas. Elle pense que tu as entendu et que feras tout ce que tu pourras, si jamais la conversation ne reprends pas pas au départ.
Elle ne veut pas perdre la magie de cet instant. Elle est épuisée. C'est venu sur l'instant. Ce n'est pas préparé. Elle a juste trouvé le chemin pour que tu entendes.
Elle n'est pas autoritaire.
Elle veut juste t'aider à penser.
C'est ce qu'elle sait faire de mieux.
Là, maintenant, elle se repose.
Elle espère.
Que tout ira mieux.
Que tu iras mieux.
Elle hausse la voix, souvent, puis elle la baisse, parfois.
Et quand baisse la voix, passe le message.
Débordant.
De.
Bienveillance.
© Simone Rinzler | 15 décembre 2014 - Tous droits réservés
Série Espèces de P'tits Contes - A L'Université de Tous Les Moisir-s
Et sur l'établi de L'Atelier de L'Espère-Luette
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