Eulalie, la lie, la lie, faisait de l’écholalie, écho,
écho, et coco, co. Elle ne pouvait s’empêcher de répéter ce qu’elle entendait,
dès. Dès qu’elle se levait, vais. Vers quoi aller, elle ne savait, avait. Vers
l’éternité, nité. Ça l’aurait bien amusée, musée, musée, musée, de se tirer à
tire d’ailes, d’elle. D’elle je ne savais rien, hein. Un petit truc pas bien
malin, Alain. L’un et l’autre se prenait à son jeu, je. Je balbutie quand je la
vois, oie. Wouah, mais quel défaut,
faut. Faute de langage, âge, de prononciation, scion, point du tout, ouh !
Ou alors, tout petit défaut, faux. Faut pas se laisser faire, air. Air de rien,
faire comme elle, El. Elle allait et venait, naît, de cimaise en cimaise, mai.
Mais elle sentait, tait, qu’elle n’en aurait jamais fini, ni.
Chaque fois que je l’entendais répéter, té, je me sentais toute énervée, vé ! Vé ! C’est même que je l’aurais frappée, Pépé ! Frapépée sans hésiter, tétée. Té, que c’était agaçant, sang. Sans mentir, ça me coupait la chique, hic, ça m’empêchait de parler, lé, cette ponctuation impromptue, tue. Dans ton cul, ton écho, coco ! Tu me brouilles mon égo, gogo, à gogo, à gogo ! Ah, à Go ! A-Allez ! V-Vava ! Mais bon sang, f-fer-ferme-la, là ! Ta grande gueule, euh l', qu’à rien à dire, ire ! Ire non contenue, nue. Nue sous la lumière crue du langage affecté, j’enrage, rage ! Rage dedans, toutes voiles dehors, or. Or je suis la seule qui le remarque, Marc.
Marc et Pierre, Andréa ou Francisca, Francisco, personne ne semble en être gêné. Née, née, née sous une étoile de bien-entendant, de bien remarquant, n’ai-je été la seule affectée, la seule infectée, par ces redondances, anse ? Dans, dans, dans, dans danse, anse, ma fille !, Danse sur le fil de ton affection de la parole. Olé !, danse, ma fille, danse ! Danse mais ne me brouille plus l’écoute, coûte que coûte, goutte à goutte, ton écho, écholalie, Eulalie, me rend dingue, ingue, ingue, ingue..., me rend dingo, woh !, ho ! Raie, raie, raie, raide dingo, go !
Chaque fois que je l’entendais répéter, té, je me sentais toute énervée, vé ! Vé ! C’est même que je l’aurais frappée, Pépé ! Frapépée sans hésiter, tétée. Té, que c’était agaçant, sang. Sans mentir, ça me coupait la chique, hic, ça m’empêchait de parler, lé, cette ponctuation impromptue, tue. Dans ton cul, ton écho, coco ! Tu me brouilles mon égo, gogo, à gogo, à gogo ! Ah, à Go ! A-Allez ! V-Vava ! Mais bon sang, f-fer-ferme-la, là ! Ta grande gueule, euh l', qu’à rien à dire, ire ! Ire non contenue, nue. Nue sous la lumière crue du langage affecté, j’enrage, rage ! Rage dedans, toutes voiles dehors, or. Or je suis la seule qui le remarque, Marc.
Marc et Pierre, Andréa ou Francisca, Francisco, personne ne semble en être gêné. Née, née, née sous une étoile de bien-entendant, de bien remarquant, n’ai-je été la seule affectée, la seule infectée, par ces redondances, anse ? Dans, dans, dans, dans danse, anse, ma fille !, Danse sur le fil de ton affection de la parole. Olé !, danse, ma fille, danse ! Danse mais ne me brouille plus l’écoute, coûte que coûte, goutte à goutte, ton écho, écholalie, Eulalie, me rend dingue, ingue, ingue, ingue..., me rend dingo, woh !, ho ! Raie, raie, raie, raide dingo, go !
Go away !
Ouais.
© Simone Rinzler | 21 mai 2015 – Tous droits
réservés
Hommage à Andréas Becker et Brigitte Mougin (mais pas que !...) après la magnifique soirée d'hier chez Librairie Charybde avec Marianne Loing et Hugues Robert.
Lire "L'Effrayable", "Nébuleuse" et "Gueules" d'Andréas Becker et aller farfouiller dans la revue "Le Zaporogue XVI" de Sébastien Doubinsky, à télécharger là :
http://www.lulu.com/shop/various-authors/zaporogue-xvi/ebook/product-22056726.html
Sa contribution y est à la toute à la toute fin et la mienne se cache en plein milieu, quelque part... Et les autres ! Les autres ! Tous les autres...
Hommage à Andréas Becker et Brigitte Mougin (mais pas que !...) après la magnifique soirée d'hier chez Librairie Charybde avec Marianne Loing et Hugues Robert.
Lire "L'Effrayable", "Nébuleuse" et "Gueules" d'Andréas Becker et aller farfouiller dans la revue "Le Zaporogue XVI" de Sébastien Doubinsky, à télécharger là :
http://www.lulu.com/shop/various-authors/zaporogue-xvi/ebook/product-22056726.html
Sa contribution y est à la toute à la toute fin et la mienne se cache en plein milieu, quelque part... Et les autres ! Les autres ! Tous les autres...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire