12 #CPR Carnets de Petits Riens : La semaine passée, j'ai eu bien du tracas avec mes Petits Riens. Ça n'a l'Air De Rien, mais Les Petits Riens, ce n'est pas Rien. Il faut bien s'en occuper sinon, ils partent tous en sucette.
La semaine passée, j'ai eu bien du tracas avec mes Petits Riens. Ça n'a l'Air De Rien, mais Les Petits Riens, ce n'est pas Rien. Il faut bien s'en occuper sinon, ils partent tous en sucette. Et des Sucettes De Petits Riens, ça colle, ça énerve, ça ne fait pas du bien. Il faut bien remettre de l'ordre là-dedans, sinon, on ne s'entend plus.
Je crois bien que je leur avais trop lâché la bride. Ils ont cru qu'ils avaient les pleins pouvoirs et ils ont commencé à me casser les oreilles. Pourtant, je les aime bien, mes Petits Riens. Mais il faut bien qu'ils restent à leur place de Petits Riens, sinon, on n'arrive plus à Rien.
J'avais été trop coulante, trop tolérante, et voilà qu'ils menaçaient de mettre en désordre mon Petit Bonheur de Mère de Petits Riens. Mais, c'est que j'aime ça, moi être la Mère de Tous ces Petits Riens. Mais à une condition. Une seule. Tant qu'ils sont Petits, c'est moi qui m'occupe d'eux et non le contraire. Ils ne peuvent pas faire tout ce qu'ils veulent, ni à n'importe quelle heure.
Voila-t-y pas que l'un d'entre eux m'avait réveillée en pleine nuit pour me faire une surprise !
« Tu es bien gentil », lui ai-je dit, « mais tu vois, là, tu me déranges ! J'étais en train de dormir ! Et je dormais bien ! Alors, il va falloir que tu apprennes quelque chose de très important, si tu veux qu'on reste copains. Figure-toi qu'il y a un temps pour tout ! Tu ne crois tout de même pas que je vais m'émerveiller comme ça, pour Toi, en Pleine Nuit ? Je suis désolée d'avoir à me fâcher, mais là, tu ne m'amuses pas du tout ! ».
Ça m'avait fait de la peine de lui parler comme cela. Mais il le fallait bien. Je n'allais tout de même pas me laisser faire, non plus !
Mais en même temps, il me faisait rire intérieurement.
Alors, je me suis fâchée, pour la forme, mais il a bien vu que je l'aimais bien et que, pour une fois, ce n'était Rien.
Je suis retournée le coucher, je lui ai dit : « Dors bien. Fais de beaux rêves... ». Je n'étais pas fâchée. Il l'a bien senti.
Et tu sais qui est venu le premier me faire un gros câlin ?
Devine !
Mais, mon Tout Petit Rien, bien sûr. Mon tout petit dernier. Comme il est mimi, Mon Tout Petit !
Et là, comme j'ai mal dormi, c'est moi qui te dis « À demain ! ».
Ces réveils nocturnes de la semaine dernière, ça m'amuse, mais enfin, pour le sommeil, ce n'est pas si bien.
Comme je serai triste, quand je ne les aurai plus !
Mais pour l'instant, que vivent les Petits Riens !
Oui !
Même la nuit !
Mais ne le leur répète pas trop fort. Je pourrais finir par vraiment me fâcher.
© Simone Rinzler | 1er avril 2016 - Tous droits réservés
Les Petits Riens, Petits Coquins, se lèvent et chahutent à n'importe quelle heure À L'Atelier de L'Espère-Luette
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