#MoocDQ3 0656 20150317 Victor. "Le" Victor. Notre Victor Amoroso, Victorioso à nous. Échauffement tactile. Échauffement digital.
Victor. "Le" Victor. Notre Victor Amoroso, Victorioso à nous.
Victor. "Le" Victor. Notre Victor Amoroso, Victorioso à nous.
Oh oui ! Tu te souviens de la mise en forme le matin ? Il était incroyable, ce Victor. Victor Le Victorieux, tu te souviens de son vrai nom ? Victor Le Garamondier ! Je suis sûre que c'était un pseudo d'artiste. Garamondier. Garamond. La police. Pas mal trouvé pour un écrivain, pour un prof d'atelier d'écriture. Il a toujours juré que c'était un hasard, mais j'ai vérifié. Ce nom n’existe pas. Garamond existe, mais pas Garamondier. Garamond, c'est celui qui a inventé les caractères d'écriture qui ont été utilisés pendant un temps fou dans l'imprimerie, surtout pour les livres, je ne sais plus, moi, peut-être des siècles, ou pas loin... En même temps, je ne fais pas de généalogie non plus. j'ai juste vérifié vite fait sur Internet. C'est tout.
Suzanne était raide dingue de lui. Elle n'était pas la seule, remarque.
Joli bout de jeune homme mûr, le beau trentenaire approchant de la quarantaine, juste assez mûr, juste assez jeune pour les faire craquer toutes et tous. Elles étaient toutes raides dingues de lui. Et pas que "elles". C'est qu'il en avait du succès ! Et qu'il jouait bien de l’ambiguïté. Il n'y a pas à dire, il savait s'y prendre en termes de gestion de groupes. Il avait l'art et la manière. Le grand art. La fraîcheur. Un vrai séducteur. Il le savait, il en jouait, je crois même qu'il en a pas mal profité, mais il savait où ça le menait. Exactement où il voulait. Il obtenait tout ce qu'il voulait. Si je ne l'avais pas rencontré, je ne serais jamais arrivée là où j'en suis arrivée. Il faut dire aussi que je lui ai résisté. Qu'il en a été soufflé. puis qu'il a capitulé.Ah ! Quelle équipe, on a fait, ensemble... C'est pratiquement lui qui m'a tout appris. Même si je sais bien que je n'arrivais pas en sortant du désert, à partir d'une "tabula rasa", d'une table rase.
Le Garamondier, c'était un peu Gare-à-mon-pied, genre "Tu vas t'le prendre si tu nous empêche de l'prendre ! Il en faisait des tonnes, il faisait rire même les plus coincés. Je crois que le pire, c'était Raphaël, mais si, tu sais, le vieux puceau avec le pull bleu en V et le col boutonné jusqu'en haut. Il respirait pas le pied, celui-là ! Le vieux puceau.
Tu te souviens que je l'avais appelé "Garamonpied". Pas le puceau ! Le dirlo, le chef, le Maître, le FeuPro, L'Hermaphrodito, le Victorio Furioso, l'Immoderato Cantabile Sé Déversa A- Yah Yah Anda !
Tu te souviens que je l'avais appelé "Garamonpied". Pas le puceau ! Le dirlo, le chef, le Maître, le FeuPro, L'Hermaphrodito, le Victorio Furioso, l'Immoderato Cantabile Sé Déversa A- Yah Yah Anda !
Tu te souviens ? Comment commençaient les séances, déjà ?
"Échauffement tactile. Échauffement digital.
Allez, allez ! En petites foulées ! En petites digitées !"
Ah oui ! Ça me revient ! Et puis il y avait aussi :
Ah oui ! Ça me revient ! Et puis il y avait aussi :
"On échauffe ses petits doigts, l'un après l'autre,
On échauffe ses poignets, l'un après l'autre."
Tu te rappelles, euh, tu te souviens ? :
Tu te rappelles, euh, tu te souviens ? :
"Défragmentation du disque dur !"
Et puis, le réveil du coucou suisse avec Francisco :
"Le-vez ! Bais-sez !
Maintenant, on passe à l'autre paupière !"
Le Victorioso, Le Maestro Mafioso, il avait transformé ça en :
Et puis, le réveil du coucou suisse avec Francisco :
"Le-vez ! Bais-sez !
Maintenant, on passe à l'autre paupière !"
Le Victorioso, Le Maestro Mafioso, il avait transformé ça en :
"Levez la paupière d'un œil, baissez levez la paupière de l'autre œil,
Maintenant, on passe à l'autre paupière !
Défragmentation du disque dur !"
C'était là, la défragmentation. Qu'est-ce qu'on a pu s'amuser. j'en ris encore en le disant (enfin, en l'écrivant).
C'est d'un stupide. on régresse en groupe. On s'amuse. On reprend la joie des jeux d'enfants, sans les chicaneries :
"-Tu connais la différence entre un chef et un préservatif ?
-Non.
-C'est meilleur sans, mais c'est plus sûr avec !"
On rit, on plaisante, la vie sérieuse s'évanouit. On entre dans le profond de l'humain. Mieux que dans un disque dur. On défragmente les vies, on décloisonne les classes, les genres, les professions, on se trouve des choses en commun, plein. On redevient humain. On fait connaissance, on s'étonne. On se découvre, proches et lointains, identiques et si différents. Quelque chose nous relie. on est bien. On forme un groupe. On s'aime bien. On s'apprécie de jour en jour.
Défragmentation du disque dur !"
C'était là, la défragmentation. Qu'est-ce qu'on a pu s'amuser. j'en ris encore en le disant (enfin, en l'écrivant).
C'est d'un stupide. on régresse en groupe. On s'amuse. On reprend la joie des jeux d'enfants, sans les chicaneries :
"-Tu connais la différence entre un chef et un préservatif ?
-Non.
-C'est meilleur sans, mais c'est plus sûr avec !"
On rit, on plaisante, la vie sérieuse s'évanouit. On entre dans le profond de l'humain. Mieux que dans un disque dur. On défragmente les vies, on décloisonne les classes, les genres, les professions, on se trouve des choses en commun, plein. On redevient humain. On fait connaissance, on s'étonne. On se découvre, proches et lointains, identiques et si différents. Quelque chose nous relie. on est bien. On forme un groupe. On s'aime bien. On s'apprécie de jour en jour.
"Échauffement tactile. Échauffement digital.
Allez, allez ! En petites foulées ! En petites digitées !
On échauffe ses petits doigts, l'un après l'autre,
On échauffe ses poignets, l'un après l'autre.
Le-vez, bais-sez,
On échauffe ses poignets, l'un après l'autre.
Le-vez, bais-sez,
Douce-ment,
On se réchauffe tout dou-ce-ment.
Et on va ré-chauf-fer-tou-out-son-co-o-orps.
On commence par les doigts de pieds.
Pied gauche.
On pianote du bout de de ses doigts de pied.
Gauche. Pied gauche.
On se réchauffe tout dou-ce-ment.
Et on va ré-chauf-fer-tou-out-son-co-o-orps.
On commence par les doigts de pieds.
Pied gauche.
On pianote du bout de de ses doigts de pied.
Gauche. Pied gauche.
[Tout bas] : Fais attention, Suzanne, écoute bien les consignes. Ce sera pareil pour l'écriture !
Pied gauche,
On pianote, on pianote, on pianote !
Et mainte-na-ant, pie-ed droi-oit...
On pianote des doigts de pied, du pied droit, oui, c'est ça.
On pianote on pianote, on pianote.
Allez, maintenant, regardez avant de faire.
On s'allonge sur le dos et pour avoir le dos bien plat, pour ne pas avoir mal au dos, on relève ses jambes.
Regarde, Francisco au lieu de plaisanter, après tu te plaindra que tu as mal au dos ! On relève ses jambes en posant ses pieds bien à plat sur le tapis, oui, comme pour les abdos, Catherine, jambes relevées, le dos bien plat, les jambes repliées presque sur le fesses, voilà, comme ça.
Regardez bien, j'ai le dos bien plat. Je détends mon dos. Je n'exerce pas de pression sur mon dos.
Bon, maintenant, vous allez pouvoir faire l'exercice.
CHUUU-UUUT !!!! Andréa ! Francisco !
Oui, suivez bien ce que je dis. N'allez pas trop vite, suivez mon rythme
Mettez-vous en position, allongez-vous, ramenez les jambes vers vous, vers les fesses, les pieds bien à plat, bien posés, ne cambre pas ton dos, Macha, essaie de basculer ton bassin. Redresse ta jambe, là. Oui, c'est ça. Parfait, Andréa. Raphaël, ne t'inquiète pas, voilà, comme ça. Oui. C'est bien, Voilà. comme ça... On va maintenant..."
[La voix se perd dans les brumes matinales. Solange a repris ses esprits. Elle se met en scène et parle d'elle à la troisième personne. Elle poursuit son récit]
Pied gauche,
On pianote, on pianote, on pianote !
Et mainte-na-ant, pie-ed droi-oit...
On pianote des doigts de pied, du pied droit, oui, c'est ça.
On pianote on pianote, on pianote.
Allez, maintenant, regardez avant de faire.
On s'allonge sur le dos et pour avoir le dos bien plat, pour ne pas avoir mal au dos, on relève ses jambes.
Regarde, Francisco au lieu de plaisanter, après tu te plaindra que tu as mal au dos ! On relève ses jambes en posant ses pieds bien à plat sur le tapis, oui, comme pour les abdos, Catherine, jambes relevées, le dos bien plat, les jambes repliées presque sur le fesses, voilà, comme ça.
Regardez bien, j'ai le dos bien plat. Je détends mon dos. Je n'exerce pas de pression sur mon dos.
Bon, maintenant, vous allez pouvoir faire l'exercice.
CHUUU-UUUT !!!! Andréa ! Francisco !
Oui, suivez bien ce que je dis. N'allez pas trop vite, suivez mon rythme
Mettez-vous en position, allongez-vous, ramenez les jambes vers vous, vers les fesses, les pieds bien à plat, bien posés, ne cambre pas ton dos, Macha, essaie de basculer ton bassin. Redresse ta jambe, là. Oui, c'est ça. Parfait, Andréa. Raphaël, ne t'inquiète pas, voilà, comme ça. Oui. C'est bien, Voilà. comme ça... On va maintenant..."
[La voix se perd dans les brumes matinales. Solange a repris ses esprits. Elle se met en scène et parle d'elle à la troisième personne. Elle poursuit son récit]
(C) Simone Rinzler | 17 mars 2015 (remanié 18 mars 2015) - Tous droits réservés
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