#MoocDQ3 2656 20150328 La vie en groupe, la vie des groupes me fatigue...
La vie en groupe, la vie des groupes me fatigue. Ils sont là, nous sommes là à nous amuser. Moi aussi, je ris,. C'est si drôle. Il y a tant de vie. On rit. On rit. Mais c'est fatigant. Je me sens toujours mieux un peu en retrait. Je ne sais si c'est l'âge. Ma petite belle-fille me dit souvent "Vous dites ça, Geneviève, parce que vous avez oublié comment vous étiez ! Vous ne vous êtes jamais amusée en groupe quand vous étiez jeune ? A l'école ? A Branly ? En allant ou en rentrant de l'église, du caté ? Vous n'avez tout de même pas pris votre petite sœur en charge depuis toujours. Vous étiez déjà grande déjà, quand votre mère est décédée !". C'est vrai qu'elle a souvent raison, ma p'tite Solange. Elle est agaçante, elle cherche toujours la petite bête, elle aime me contredire, mais elle n'a pas tort. Ah ! Ça, pour ça, elle est forte, elle. Elle n'est pas comme moi. Moi, je n'ai pas sa force. Ça m'aurait tuée s'il m'était arrivé ce qui lui est arrivé.
Tiens, je préfère allez me coucher. Demain, il fera jour.
Elle m'a quand même entraînée dans un drôle de truc. Je me demande bien ce que je fais là. Enfin, j'ai promis à c' vieil Alain de sortir quand on me propose des sorties, mais ça me coûte, ça me coûte. Je me pousse. Faut se secouer ! Faut se secouer !
Ah !
Enfin...
Elle se déshabille, passe au cabinet de toilette, renifle, s'affaire, va se coucher et éteint.
Ah ! Comme tu me manques, mon vieux Gérard ! On aurait été si bien, tous deux, dans le Berry. Et puis ma pauvre sœur, qui vient de me quitter aussi. On ne se voyait plus beaucoup. Mais c'était ma sœur, ma petite sœur. Ah ! Là ! Là ! Mon vieux Gérard. si tu savais ce que j'aimerais te retrouver, là bas, au fond du trou. Tu me manques. Tu me manques. Tu me manques...
© Simone Rinzler | 29 mars 2015 - Tous droits réservés
La vie en groupe, la vie des groupes me fatigue. Ils sont là, nous sommes là à nous amuser. Moi aussi, je ris,. C'est si drôle. Il y a tant de vie. On rit. On rit. Mais c'est fatigant. Je me sens toujours mieux un peu en retrait. Je ne sais si c'est l'âge. Ma petite belle-fille me dit souvent "Vous dites ça, Geneviève, parce que vous avez oublié comment vous étiez ! Vous ne vous êtes jamais amusée en groupe quand vous étiez jeune ? A l'école ? A Branly ? En allant ou en rentrant de l'église, du caté ? Vous n'avez tout de même pas pris votre petite sœur en charge depuis toujours. Vous étiez déjà grande déjà, quand votre mère est décédée !". C'est vrai qu'elle a souvent raison, ma p'tite Solange. Elle est agaçante, elle cherche toujours la petite bête, elle aime me contredire, mais elle n'a pas tort. Ah ! Ça, pour ça, elle est forte, elle. Elle n'est pas comme moi. Moi, je n'ai pas sa force. Ça m'aurait tuée s'il m'était arrivé ce qui lui est arrivé.
Tiens, je préfère allez me coucher. Demain, il fera jour.
Elle m'a quand même entraînée dans un drôle de truc. Je me demande bien ce que je fais là. Enfin, j'ai promis à c' vieil Alain de sortir quand on me propose des sorties, mais ça me coûte, ça me coûte. Je me pousse. Faut se secouer ! Faut se secouer !
Ah !
Enfin...
Elle se déshabille, passe au cabinet de toilette, renifle, s'affaire, va se coucher et éteint.
Ah ! Comme tu me manques, mon vieux Gérard ! On aurait été si bien, tous deux, dans le Berry. Et puis ma pauvre sœur, qui vient de me quitter aussi. On ne se voyait plus beaucoup. Mais c'était ma sœur, ma petite sœur. Ah ! Là ! Là ! Mon vieux Gérard. si tu savais ce que j'aimerais te retrouver, là bas, au fond du trou. Tu me manques. Tu me manques. Tu me manques...
© Simone Rinzler | 29 mars 2015 - Tous droits réservés
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